Thème : Poésie
Format : Grand Format (170x240)
Nombre de pages : 162
Date de publication : 13 octobre 2014
Résumé
« La société en proie à quantité de malheurs et de maux est la nourriture de mes mots et de mes poèmes. Laissez-moi vous emmener dans mon univers étrange et fantasmagorique sans ponctuations : c'est ma syntax error...
La vie est parfois blême alors semons en saccade quelques idées noires pour se purger. Se purger aussi d'un univers érotique parfois à sens unique mais humaniste et altruiste. La solitude sans amour est la prédatrice du genre humain. Paradoxalement, l'espoir de la délivrance ultime – comme une quête d'apparente lâcheté – peut redonner l'envie de vivre... Car la vie c'est aujourd'hui et demain mais c'est peut-être aussi, bien plus tard, dans l'au-delà, l'idée d'une forme d'éternité où le cosmos pourrait nous réserver bien des surprises... »
Questions à l'auteur
Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
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Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?
En milieu d'adolescence, maladivement timide et peu à l'aise en société, je commençais à observer les adultes ; je restais souvent à table avec les invités de mes parents sans mot dire. Je me suis mis à écrire des poèmes dans un monde fantasmagorique où je mesurais l'étendu entre mon regard immature et le monde des adultes plutôt déjà assagis. Je rentrais dans un monde fantasmagorique où l’imaginaire jouxtait l'insoutenable assurance des anciens. C'était m'envoler, me libérer. Mais je gardais beaucoup de poèmes et de textes pour moi. Certains étaient néanmoins dédiés à ma mère ou sur des carnet de bord de maison de villégiature de ma tante maternelle.
Quel est ton genre favori ?
Étrangement à cette échappée onirique et à mes écrits, parfois sombres et éloignés de moi au premier degré, j'aime le réalisme, les études de mœurs. La vie de tous et de tous les jours. Une certaine routine qui peut être déroutée, bien souvent...
Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Un enchaînement de deux ou trois mots ou une pharse me poussent frénétiquement à écrire... J'ai toujours un carnet et un stylo sur moi à défaut d'un ordinateur ou d'un dictaphone. Il m'est également arrivé d'écrire dans les transports sur des tickets ou sur des nappes de restaurant... je peux écrire très petit si nécessaire. Écrire est pour moi avant tout pulsionnel et je peux me relever la nuit quand quelque chose me trotte dans la tête.
Après la première mouture, je relis et travaille plus ou moins. Il arrive que les mois, les années passant, une nouvelle idée me parcourt pour un ver ou une nouvelle sonorité. J'aime l'idée que la poésie n'est pas indéniablement figée.
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À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
Je suis beaucoup plus à l'aise à la première personne : je suis souvent l'interlocuteur -que je ne suis pas dans la vraie vie – qui quelque part entame le dialogue avec quelqu'un, quelqu'une, une société, la planète Terre ou l'univers
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Quels écrivains admires-tu le plus ?
Emile Zola, Milan Kundera, Franz Kafka, Stefan Zweig, Arthur Rimbaud, Attila Joszef
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Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Une figure en retrait est toujours intéressante ; sa liberté, son insoumission et même son incompréhension doit le pousser à chercher à comprendre voire accepter l'impossible ou l'extrême différence. Alors l'être essaie d'aller plus loin que dans le simple reflet de son bien ou mal-être. Il se veut humaniste : il apprend déjà à écouter l'Homme, l'animal, la flore, le minéral, les spiritualités ou la quête des infinis... Il est patient : on envie de communiquer avec lui : il laisse venir. Sinon il cherche la Délivrance et s'bandonne.
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Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Pour ma mère qui est accidentellement morte en 2005 et avec qui un grand malentendu a toujours existé. C'est donc aussi pour moi : comme une forme de thérapie. Aujourd'hui c'est pour les lecteurs qui veulent me lire (j'ai passé plus de 25 années à écrire dans ma « boîte » quasi secrète...sans chercher à me faire lire ou éditer)
Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Et inachevé
Bien sûr. Il est important de ressentir d'éventuels différentiels entre le lecteur et ce que je ressens.
Il m'est arrivé une fois qu'on me dise qu'un de mes poèmes (érotique, celui-là) était trop court : je laissais donc une lectrice sur le carreau même si 90 % des lecteurs l'avaient beaucoup apprécié et que pour moi la fin, que j'avais mis invitait à la notion des Possibles (ou du contraire), voici donc une lectrice qui restait sur sa faim... Cela m'a surpris mais j'ai compris que c'était important pour moi qu'on ne soit pas indifférent. Quoi de pire que l'indifférence. Je préfère être détesté que transparent ou translucide...
Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Au niveau des poèmes, non. Je les diffuse pour la plupart sur les réseaux sociaux. Qu'ils rencontre le succès ou non, j'assume ce que j'ai écrit : au départ spontanés, je les travaille toujours après. Et je les livre ainsi.
T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Aucune discipline pour l'écriture ; je me laisse envahir et c'est souvent. Pour l'éditeur par contre, oui je consacre plusieurs heures par jour, le matin, jusqu'à la correction finale et la parution.
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De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
L'ouïe et le sens le plus développé chez moi : quoiqu'il arrive, quelque soit l'heure ou quelque soit les bruits ou musiques de l'entourage, je n'organise pas d'ambiance : je n'ai jamais connu le silence même la nuit... Si je dois mettre en musique un poème ou l'associer à une musique : c'est toujours après. Je reste naturellement concentré. Je pourrais écrire près d'un marteau piqueur en action... Enfin à une distance réglementaire !!!!
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Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
Pour la poésie, j'écris avec un clavier (sauf quand une idée me prend dans la rue, au café, dans un métro,etc.). Quand je prépare un recueil, j'imprime, je m'arme d'un stylo, trie sans forcément éliminer pour un autre future recueil, je biffe, je refais certains vers, voire corrige des fautes d'orthographe ou de grammaire... Je m'entoure alors de dictionnaires (surtout sur ordinateur par confort et mise à jour). Les textes que j'ai écrits, je les veux les plus spontanés mais aux mots justes ou de belle sonoirité : alors il arrive que je vérifie après coup... Pour les nouvelles ou les roman, je préfère écrire sur papier.
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Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Pour l'instant, je n'ai eu que deux expériences, concluantes pour deux essais. J'ai publié un poème dans un nouveau Magazine, Chiz Magazine et un recueil chez Edilivre. J'ai un autre manuscrit, je penses qu'au moins par curiosité, je frapperai aussi à d'autres portes.
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Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Deux projets : un deuxième recueil de poèmes (un triptyque : 3 thèmes) et un roman
Le dernier mot est pour toi…
Humanisme
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Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs
Merci à toi
Julien
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