"Les Mobile-Homes" de Jacques Conscience

Humour

223 pages

Prix : 17 €

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J’ai 73 ans. Je suis un vieux baroudeur adopté par un patelin du bord de mer breton. Toute ma vie tient dans un sac de grande valeur. À mon âge j’aimerais qu’on me foute la paix. Une paix royale.

Mais pourquoi donc un diable d’homme m’a-t-il choisi pour un dernier voyage au terme duquel je serai loin, très loin de toutes ces choses qui me retenaient dans ma carrée, à l’abri des couleurs du Temps qui passe? Élever des escargots dans sa chambre… Vous trouvez ça normal ? Partir à la rencontre d’une mère qu’on n’a jamais connue. Est-ce normal ? Vraiment ?

Etre l’entremetteur du Mal, vous ne trouvez pas ça Anormal ? Alors que je me considère encore comme un brave homme... Du moins je le pense.

Les MOBILES-HOMES n’est pas un roman à mettre entre toutes les mains, ni tous les coeurs. Allez donc savoir pourquoi... Vous et moi, on va en baver. C’est la vie.

Mon avis :

J’aurai bien du mal à donner un avis positif ou négatif sur ce roman, à mi chemin entre la prose parfois glauque de Bertrand Blier (lisez  "Existe en blanc" vous comprendrez mon propos) et la verve de Fréderic Dard, Jacques Conscience nous entraine dans une étrange aventure à la fois burlesque et drôle égratignant sans vergogne, au passage, notre société, qui le mérite bien...

Le plaisir  de la lecture réside dans le style et les disgrétions  de l'auteur plus que dans l'histoire proprement dites, même si j'ai particulièrement apprécié  la partie  "road movie" qui hélas arrive bien tard.

C'est à la fois l’intérêt de ce livre et son défaut, le plaisir de lire est présent (en moyenne un bon calembour par page) mais paradoxalement le manque d'intrigue et la lenteur dans la succession des événements  ne nous poussent pas à dévorer ce roman.

Jouez à un petit exercice amusant avec ce livre:

Ouvrez n'importe quel page, lisez, vous tomberez sur quelque chose d'étonnant et amusant.

Dommage il s'en est vraiment fallu de peu pour avoir affaire à un ouvrage exceptionnel mais il mérite le détour, c'est une véritable curiosité.

Yvan